1.Afin d'éliminer la nation coréenne, le Japon a interdit l'enseignement de la langue et de l'histoire coréennes et a confisqué et brûlé les ouvrages d'histoire, de géographie, etc.
日本为了消灭朝鲜族,禁止教朝鲜语历史,强迫没收烧毁历史、地他书籍。
2.Le Comité recommande aussi que le traitement discriminatoire des enfants appartenant à des minorités, notamment les enfants coréens et ainus, fasse l'objet d'une enquête approfondie et soit éliminé où qu'il se produise.
3.Le 21 juin, l'Organe central de l'OUA s'est réuni au niveau des chefs d'État et a publié un communiqué final appelant à une solution négociée, à l'organisation d'élections et à l'établissement d'arrangements transitoires.
4.Le centre culturel national russe possède lui aussi son organe de presse (Vestnik), de même que le centre coréen, ou encore le centre culturel ukrainien de la municipalité de Yanguiyoul avec son journal Nadia.
5.Le représentant de la République de Corée appelle l'attention sur les circonstances difficiles auxquelles doivent faire face de nombreuses personnes apatrides, parmi lesquelles les Coréens de souche en provenance des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale, et invite les pays concernés à restaurer leur citoyenneté.
6.Le Comité est particulièrement préoccupé par l'inégalité d'accès aux établissements d'enseignement supérieur dont pâtissent les enfants d'origine coréenne et par les difficultés que rencontrent les enfants en général dans l'exercice de leur droit de participer (art. 12) à tous les domaines de la vie publique, notamment dans le cadre du système scolaire.
7.Le Comité est préoccupé par la discrimination de droit et de fait dont certains groupes minoritaires continuent d'être victimes au sein de la société japonaise, en particulier les Buraku et les habitants d'Okinawa, ainsi que les Aïnous et les personnes d'origine coréenne, spécialement dans les domaines de l'emploi, du logement et de l'éducation.
8.Le Comité est également préoccupé par le fait que les écoles destinées aux minorités, comme les écoles coréennes, ne sont pas officiellement reconnues, même lorsqu'elles suivent le programme scolaire national et que, de ce fait, elles ne reçoivent aucune subvention des pouvoirs publics et ne peuvent pas décerner le diplôme requis pour présenter l'examen d'entrée à l'université.
9.Certes, des efforts sont actuellement déployés pour lever certains des obstacles institutionnels qui empêchent des étudiants membres de minorités issus d'écoles internationales, y compris d'écoles coréennes, de s'inscrire dans des universités japonaises, mais le Comité est particulièrement préoccupé par le fait que les études en coréen ne sont pas reconnues et que les étudiants coréens résidant au Japon ne sont pas traités dans des conditions d'égalité pour ce qui est de l'accès à l'enseignement supérieur.
10.Tout en notant que l'État partie a engagé des consultations avec les Coréens vivant dans la région d'Utoro afin de régler les problèmes en suspens que pose leur situation, le Comité recommande à l'État partie de continuer de prendre les mesures nécessaires pour combattre la discrimination qui s'exerce en droit et en fait contre tous les groupes minoritaires dans la société japonaise, notamment les Buraku, les habitants d'Okinawa et les Aïnous, en particulier dans les domaines de l'emploi, du logement et de l'éducation.
11.Le Comité est préoccupé de ce que les principes généraux de la non-discrimination (art. 2), de l'intérêt supérieur de l'enfant (art. 3) et du respect des opinions de l'enfant (art. 12) ne sont pas pleinement intégrés dans les politiques et programmes législatifs intéressant les enfants, surtout en ce qui concerne les enfants appartenant à des catégories vulnérables, telles les minorités nationales ou ethniques n et tout particulièrement les Ainus et les Coréens n, les enfants handicapés, les enfants placés dans des institutions ou privés de liberté et les enfants nés hors mariage.