En outre, des avis contradictoires ont été exprimés quant à l'existence d'une interdiction de l'expulsion collective des étrangers ennemis en temps de conflit armé.
Le même jour, entre 20 heures et 22 h 40, un hélicoptère de l'ennemi israélien a survolé Meis al-Jabal, Blida et Rmeich, violant ainsi l'espace aérien libanais.
Le même jour également, entre 18 h 35 et 18 h 36, un avion de combat de l'ennemi israélien a survolé la localité d'Al-Khiam, violant ainsi l'espace aérien libanais.
Se posent alors un certain nombre de questions : lequel de l'intérêt de l'État et de celui des individus, même ressortissants d'un État ennemi, doit-il prévaloir?
Les États faibles recourent aussi à cette technique consistant à parrainer des activités terroristes en tant que moyen commode de frapper des adversaires militairement plus puissants.
On a fait valoir, en particulier, que l'expulsion collective d'ennemis étrangers devrait être autorisée lorsque cette mesure est nécessaire pour protéger ces étrangers ennemis d'un environnement hostile.
Il a été soutenu que le droit international humanitaire ne prévoyait pas de règle interdisant les expulsions de ressortissants d'un État ennemi en temps de conflit armé.
La nationalité d'un État ennemi n'est pas un motif d'expulsion, et l'État d'accueil doit pouvoir protéger aussi bien ses nationaux que les étrangers présents sur son territoire.
L'expulsion collective, en temps de guerre, des ressortissants d'un État ennemi n'était réglementée ni par le droit international des conflits armés ni par le droit international humanitaire.
Et la réouverture ce lundi fait suite à un accord conclu entre l'ONU, la Syrie et Israël, marquant le retour des Casques bleus dans la zone tampon entre les deux pays ennemis.
L'un dans l'autre, on pourrait presque parler d'une " piraterie légalisée" : les corsaires ayant une lettre de marque signée par le roi sont autorisés à prendre, en temps de guerre, tout navire battant pavillon d'États ennemis.