Le Comité est préoccupé par des informations persistantes faisant état d'aveux obtenus sous la torture et les mauvais traitements pendant les interrogatoires.
D'après les informations reçues, le bureau du Procureur utiliserait les aveux obtenus sous la contrainte comme preuves pour faire condamner des inculpés.
Il a également été communiqué à la Rapporteuse spéciale que les trois condamnés avaient été torturés pendant les interrogatoires de police, pour qu'ils passent aux aveux.
M. Memet aurait été accusé de participation à des "activités séparatistes ethniques" et aurait indiqué au tribunal que ses aveux avaient été obtenus sous la torture.
De plus, les accusés auraient été contraints de reconnaître les faits sous la torture et auraient été privés de l'assistance d'un avocat au cours du procès.
L'auteur affirme que son mari et d'autres personnes arrêtées lors de ce qu'on a appelé les «événements de novembre» ont été battus afin qu'ils fassent des aveux.
Dans la plupart des cas, la torture a été utilisée, notamment sous des formes mettant en danger la vie et l'intégrité physique, pour obtenir des renseignements ou des aveux.
2 Dans les premiers jours qui ont suivi son arrestation, le fils de l'auteur aurait été passé à tabac et torturé par les enquêteurs et contraint de s'avouer coupable.
D'après la source, M. Neelapaijit aurait disparu parce qu'il défendait des personnes accusées d'être des "terroristes" dans le sud de la Thaïlande qui auraient été torturées par la police pour obtenir des aveux.
Les avocats des accusés s'y opposent et demandent que le jour soit fait (que la lumière soit faite) sur les méthodes qui ont été utilisées pour extirper les aveux.