Elle plante toutefois autant d'arbres que les hommes dans les parcelles communautaires, auxquelles elles auront accès tant qu'elles résideront dans le village.
Le hameau abritait deux cents familles et les rythmes de toutes ces existences à peine cicatrisées se confondaient déjà peu à peu avec ceux d’un village.
En cet endroit se voyaient quelques huttes désertes, ruines d’un village récemment dévasté par la guerre, des champs abandonnés, partout les marques du pillage, de l’incendie.
Elle regorgeait des offrandes du crémier, du fruitier, de la marchande de légumes, venus parfois de hameaux assez lointains pour lui dédier les prémices de leurs champs.