Puis la GPIC calcule avoir perdu 98 tonnes d'ammoniac supplémentaires lorsque la production a été ramenée à sa pleine capacité au moment du redémarrage de l'usine.
Tout d'abord, la GPIC estime la production d'ammoniac à 1 190 tonnes par jour, multipliées par environ 13 jours d'arrêt, ce qui donne un volume non produit de 15 488 tonnes d'ammoniac.
Du chiffre d'affaires ainsi réalisés, la PIC et la SABIC déduisent les frais de vente directs correspondant à la commercialisation et à la livraison de l'ammoniac et du méthanol.
Au cours de cette même période, d'après les calculs du Comité, la GPIC a effectivement vendu environ 219 109 tonnes d'ammoniac et environ 271 138 tonnes de méthanol.
Toutefois, l'arrêt de l'usine d'ammoniac a entraîné une diminution de la production de dioxyde de carbone, qui est un produit dérivé de la production d'ammoniac.
Au cours de cette période de réclamation, la GPIC a continué à produire du méthanol alors que l'usine d'ammoniac était arrêtée, mais en quantités limitées.
Le dioxyde de carbone est normalement acheminé de l'usine d'ammoniac à l'usine de méthanol, dont la production usuelle est de 125 tonnes de méthanol par jour.
Elle affirme en outre avoir perdu une certaine quantité d'ammoniac liquide lorsqu'elle a dû le transformer de façon précipitée en urée, ainsi qu'il est indiqué au paragraphe 257.
Le Comité constate qu'en tant que société pétrochimique, la GPIC travaille avec des produits dangereux tels que l'ammoniac, gaz extrêmement toxique, et le méthanol, liquide extrêmement inflammable.
De ce montant, la GPIC déduit des frais variables évités s'élevant à US$ 374 999 et déclare ainsi un manque à gagner sur les ventes d'ammoniac de US$ 918 483 pour le premier arrêt.
La GPIC exploite un complexe pétrochimique sur l'île de Sitra (Bahreïn) constitué de trois unités: une usine d'ammoniac, une usine de méthanol et une centrale de traitement.
Si l'on applique ces prix au volume de production perdu cité plus haut, le chiffre d'affaires aurait été de US$ 1 293 482 sur l'ammoniac et de US$ 62 056 sur le méthanol.
Le Comité a calculé qu'au cours de la période considérée, la GPIC a perçu un revenu netback effectif de US$ 18 474 850 sur l'ammoniac et de US$ 28 155 219 sur le méthanol.
Si peu que rien ! Ce n’est autre chose que la substance argentée de l’écaille de l’ablette, recueillie dans l’eau et conservée dans l’ammoniaque. Elle n’a aucune valeur.