Quand il rencontre la première fois Mme de Rênal, dans les yaux de Mme de Rênal "le teint de ce petit paysan était si blanc, ses yeux si doux, ...... ce pouvait être une jeune fille déguisée".
La main de Henry Jekyll (comme vous l'avez souvent remarqué) était professionnelle comme forme et comme grandeur ; elle était large, ferme, blanche et gracieuse.
Heureusement, on s’accoutume à tout ; les mauvaises paroles, les injustices des deux hommes finissaient par glisser sur sa peau fine comme sur une toile cirée.
Il voyait cette main si blanche qui la serrait d’un mouvement convulsif ; il voyait madame de Rênal pleurer… Il suivait la route de chaque larme sur cette figure charmante.
Plusieurs jeunes séminaristes avaient des couleurs plus fraîches et pouvaient passer pour plus jolis garçons que Julien ; mais il avait les mains blanches et ne pouvait cacher certaines habitudes de propreté délicate.
Il voyait ses cheveux et son cou d’albâtre ; un moment il oublia tout ce qu’il se devait ; il passa le bras autour de sa taille, et la serra presque contre sa poitrine.