Dans les pays en développement, 72 % environ des foyers consomment du sel iodé, mais dans 37 pays, plus de la moitié des familles en sont toujours privées.
Les progrès les plus notables de ces dernières années sont intervenus dans la définition et l'application des politiques d'iodation du sel et d'importation du sel iodé.
L'attention s'est déplacée des grands producteurs de sel aux petits et porte sur les efforts visant à empêcher ceux-ci d'écouler du sel non iodé sur le marché.
La consommation de sel iodé a augmenté et touche maintenant 94 % des ménages et pourtant 75 millions de Chinois sont toujours exposés au risque d'une carence en iode.
Il faudra pour cela appliquer strictement les règlements locaux qui interdisent l'importation, la vente et le commerce de sel non iodé, sous réserve d'examens annuels par l'exécutif des districts.
Dans la province de Hainan, s'écartant des pratiques antérieures, le Gouvernement intensifie ses stratégies de communication participative et veille à ce que le sel iodé soit vendu dans le commerce.
Par ailleurs, il a réorienté son plaidoyer vers des problèmes tels que la contrebande de sel non iodé, la suppression des taxes sur le matériel d'iodation et l'harmonisation des droits d'exportation.