Le risque de déflation a encouragé plusieurs banques centrales à indiquer qu'elles envisageraient au besoin un nouveau desserrement de la politique monétaire.
En second lieu, le resserrement monétaire que connaissent actuellement les grands pays développés risque d'aggraver la situation financière extérieure des pays en développement.
Contrairement aux pays développés, rares sont les pays en développement qui ont pu simultanément desserrer le crédit et stimuler l'économie par des moyens budgétaires.
Au cours d'une année de faible liquidité sur les marchés internationaux, les entrées de capitaux de la région se sont élevées à 52 milliards de dollars.
Toutefois, si l'austérité financière pouvait attirer les investisseurs étrangers, une politique monétaire et budgétaire dure ne pouvait guère stimuler l'investissement intérieur ou améliorer les perspectives d'exportation.
Ils ont tenté l'expansion fiscale pour atteindre les objectifs de développement, tandis que les autorités monétaires resserraient leur politique monétaire avec l'intention déclarée d'atténuer les pressions inflationnistes.
Il a prévu un budget très serré pour former ses fonctionnaires aux techniques d'évaluation et de mesure d'audience; 90 % des responsables de programme ont participé aux séminaires.
Les économies avancées de la région de la Commission économique pour l'Europe ont répondu à la crise par un ensemble de mesures de stimulation fiscale et d'assouplissement monétaire.
Cependant, la compression des dépenses publiques a entraîné une diminution des dépenses consacrées aux services publics indispensables et retardé la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
Par ailleurs, les pressions inflationnistes dues à la hausse des cours du pétrole ont entraîné, sauf exceptions notables, un resserrement des politiques monétaires et un relèvement des taux d'intérêt.