Les conséquences juridiques du silence face à une déclaration interprétative doivent être évaluées à la lumière de l'article 31 de la Convention de Vienne.
La controverse sur la nature juridique des règles d'une organisation internationale ne justifie pas que le projet d'articles reste muet sur cette question.
On entend depuis trop longtemps dans un grand nombre de pays en développement des allégations à propos d'une conspiration du silence concernant le sida.
Il faut aider les jeunes à se protéger en les informant et en créant les conditions sociales voulues pour qu'ils courent moins de risques d'être contaminés.
Un article additionnel dans ce projet de loi traitait du « refus de prévenir des crimes » et visait à punir ceux qui restaient muets devant des cas de torture.
Il paraît donc impossible de donner, dans l'abstrait, des directives claires pour apprécier quand un État silencieux a, par son inaction, pu créer un effet d'acquiescement ou d'estoppel.
On pourrait également examiner la question de savoir si un acte unilatéral devait être confirmé et, dans l'affirmative, comment pouvaient être réglés les problèmes soulevés par le silence.
Une résolution distincte de l'Assemblée générale n'est ni nécessaire ni utile, surtout pas une résolution déséquilibrée qui omet de mentionner les attaques à la roquette lancées par le Hamas.
Les solidarités claniques, les codes du silence et les problèmes de langue, de même que l'inexpérience des services de répression locaux sont des facteurs qui ont contribué à cet échec.
Le silence des Conventions de Vienne s'explique aisément: il est impossible de déterminer généralement et dans l'abstrait quel est l'organe compétent d'une organisation internationale pour se prononcer sur l'acceptation d'une réserve.
En l'absence d'explication, il est difficile de savoir quelle signification donner au silence d'un État face à une déclaration interprétative; c'est probablement ce qui explique que la pratique des États soit rare.
Elles qui dénonçaient depuis si longtemps le silence de l'Église, espèrent que l'enquête apportera les preuves que la hiérarchie catholique a sciemment caché les faits.
Au lieu de garder le silence, une meilleure solution peut être d'essayer de communiquer à l'autre personne ce que tu ressens et de permettre à l'autre partie de s'expliquer.
Pour établir les faits les experts de la Commission ont aussi entendu de nombreux responsables de l'Église, dont tous les évêques de diocèses, sauf un, qui a voulu garder le silence.