Le nombre de personnes souffrant en permanence de grave sous-alimentation est passé de 840 millions dans son dernier rapport à 842 millions actuellement.
La sous-alimentation est particulièrement grave dans l'ensemble de l'Afrique subsaharienne, 34 % des 186 millions de personnes qui y vivent étant chroniquement sous alimentées.
La crise alimentaire mondiale a encore aggravé la situation de plus de 900 millions de personnes, principalement dans les pays en développement, qui sont sous-alimentées.
La dénutrition des enfants n'est pas uniquement causée par un manque de nourriture, mais aussi par des maladies infectieuses et des pratiques de soins déficientes.
La malnutrition et l'absentéisme scolaire se sont aggravés chez les enfants, forcés de travailler dès leur plus jeune âge pour améliorer le revenu familial.
Plusieurs délégations ont décrit les mesures prises par leurs gouvernements respectifs pour garantir la sécurité alimentaire et faire baisser le nombre de personnes sous-alimentées.
Si ces approches obtiennent de bons résultats, l'efficacité de toutes les initiatives de lutte contre la faim et la dénutrition chez l'enfant s'en trouvera accrue.
Il y a longtemps que les pénuries de produits alimentaires à l'échelle mondiale ont cessé d'être une cause importante de faim et de sous-alimentation dans le monde.
Au vu des tendances actuelles dans l'ensemble des pays en développement, il est probable que les objectifs internationaux en matière de dénutrition ne seront pas atteints.
Au-delà des conséquences psychologiques dramatiques, les carences alimentaires affaiblissent les individus et les rendent plus vulnérables aux maladies et aux infections comme le choléra par exemple.
Ainsi, afin de fonctionner au mieux tout au long de la journée, il est important de reconstituer toute l'énergie et le manque de nutrition qui se produisent la nuit.